Un mois d’été déjà passé. Une fois de plus, ça trace. Je réécoute Where are we now ? un des derniers singles de Bowie. Ce n’est pas tellement le temps qui passe qui importe. Le temps n’est rien. Ce qui compte c’est qu’avons-nous fait de ce que nous avons été. Où sommes-nous maintenant quand nous repensons à tant d’années passées ? Que sont devenues nos promesses d’avenir ?
Rares sont ceux qui y pensent. Encore plus rares ceux qui se reconnaissent dans leurs rêves de jeunesse, ceux qui n’envient pas le sort d’un autre dont ils croient erronément en la réussite personnelle.
La montagne de nos actions écrasées les unes sur les autres dans les tiroirs de notre mémoire pose beaucoup de questions. Qu’est-ce qu’on a foutu de tout ça ? Que restera-t-il de moi quand je vois la disparition de toutes les traces de la vie des membres de ma famille ? Des questions posées par 130 générations de philosophes. La seule réponse efficace qui y a été donnée, est venue très rapidement : carpe diem.